Reliefs

Figures apostoliques

Les représentations sont dénuées de perspective, comme le montrent les rares vestiges qui ont subsisté jusqu’à nosjours. Les scènes ont été développées en étant disposées côte à côte ou les unes sur les autres, comme dans le style miniature. Les personnages principaux tels que le Christ, la Vierge Marie et les apôtres ont été représentés dans des dimensions plus importantes que les autres personnages. Les personnages sont délimités par des contours noirs et marrons, et des couleurs pastel ont étée mployés, dont principalement des nuances de bleu.

Gospel and Visiting Hours

Dans cette scène, la Vierge Marie est assise sur un trône avec un dossier haut orné de motifs géométriques. La figure auréolée est représentée de face. Elle est vêtue d’un maphorion noir sur un chiton marron. La Vierge Marie présente un visage rond, avec de grands yeux et des cheveux noirs. Ses mains sont écartées des deux côtés.

Sur le côté gauche de Marie se trouve un ange qui lui annonce qu'elle aura un enfant (Fig.154). L'ange auréolé est représenté en position debout. Les longs cheveux bruns de l'ange aux ailes noires lui tombent sur les épaules. L'ange pointe Marie avec sa main droite.

Certains détails ne peuvent pas être distingués du fait de la détérioration avancée de la scène.

L'Archange Gabriel est envoyé par Dieu à Marie, Mère de Jésus, pour annoncer l'arrivée du Sauveur. Cet événement est décrit dans l'art chrétien en tant que scène de l’Annonciation. La scène provient de la Bible. L'événement est mentionné dans l'Évangile selon Luc comme suit :

« Au sixième mois, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, auprès d'une vierge fiancée à un homme de la maison de David, nommé Joseph. Le nom de la vierge était Marie. L'ange entra chez elle, et dit : Je te salue, toi à qui une grâce a été faite ; le Seigneur est avec toi. Troublée par cette parole, Marie se demandait ce que pouvait signifier une telle salutation. L'ange lui dit : Ne crains point, Marie ; car tu as trouvé grâce devant Dieu. Et voici, tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père… Marie dit à l'ange : Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d’homme ? L'ange lui répondit : Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C'est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu… » (Luc 1 : 26- 35)

Dans la scène, l'annonce faite par Gabriel à Marie qu'elle aura un enfant est décrite de manière conforme au récit biblique. Les mains écartées de Marie expriment son étonnement devant ce que lui dit l'ange.

La représentation de Marie sur un trône est également visible dans la scène de Marie, Mère de Dieu, présente sur la façade extérieure Sud de l'église. Dans les deux scènes, Marie est représentée de face, avec un visage rond et de grands yeux, assise sur un trône décoré de motifs géométriques.

La résurrection de Lazare et l'entrée à Jérusalem

Le Christ et les apôtres sont représentés sur la tombe de Lazare. Lazare est enveloppé dans un linceul dans un cercueil rectangulaire. Derrière la tombe se trouvent Marie et Marthe (Fig. 158).

ICONOGRAPHIE
Cette scène décrit la résurrection par le Christ de Marie et de Lazare de Béthanie, le frère de Marthe.

Quand le Christ apprend que Lazare est malade, il va à son chevet. Cependant, Lazare meurt avant qu’il n'arrive. L'événement est décrit dans l'évangile selon Jean comme suit :

« Lorsque Marie fut arrivée là où était Jésus, et qu'elle le vit, elle tomba à ses pieds, et lui dit : Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort. Jésus, la voyant pleurer, elle et les Juifs qui étaient venus avec elle, frémit en son esprit, et fut tout ému. Et il dit : Où l'avez-vous mis ? » (Jean 11 : 32- 34). Jésus s’est immédiatement rendu à la tombe et il leur a demandé d'ôter la pierre devant la tombe. Ils ont soulevé la pierre. Jésus leva les yeux au ciel. Il a prié Dieu ;

« ... Il cria d'une voix forte : Lazare, sors! Et le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandes, et le visage enveloppé d'un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et laissez-le aller » (Jean 11 : 43-44).

Dans cette scène, le Christ est devant la tombe de Lazare. Lazare est présenté enveloppé dans un linceul. Pourtant, ses yeux sont ouverts comme s’ils exprimaient sa résurrection.

Scène de l'Ascension

La scène comprend deux parties : La partie inférieure où le Christ apparaît avec ses apôtres et la partie supérieure où il se sépare d’eux et monte au ciel. Dans la partie inférieure de la scène, le Christ est représenté au milieu des apôtres alignés côte à côte. Cette partie est extrêmement endommagée. Seule la partie supérieure des corps des personnages a pu être préservée (Fig. 159).

Dans la partie supérieure sur fond bleu, le Christ, représenté assis dans le médaillon, est élevé au ciel par quatre anges volants. Le Christ tient la Bible dans sa main droite et fait un signe de bénédiction de la main gauche. Les apôtres de la partie inférieure regardent le Christ avec étonnement alors qu'il monte au ciel dans le médaillon.

ICONOGRAPHIE
Dans la Bible, cette scène est décrite comme suit : Après que le Christ soit apparu à ses disciples, il les a conduits à Béthanie et les a bénis. Et pendant qu'il les bénissait, il les quitte et monte au ciel (Luc 24 : 50-51).

« … Après avoir dit cela, il fut élevé pendant qu'ils le regardaient, et une nuée le déroba à leurs yeux. Et comme ils avaient les regards fixés vers le ciel pendant qu'il s'en allait, voici, deux hommes vêtus de blanc leur apparurent, et dirent : Hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel ?

Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l'avez vu allant au ciel » (Actes 1 : 9-11)

Dans la scène, comme dans les descriptions bibliques, le Christ est d'abord représenté avec ses apôtres. Il monte ensuite au ciel dans un médaillon porté par les anges. Les apôtres observent cet événement avec stupéfaction.

Changement d'apparence (transfiguration)

Trois apôtres sont présents sur le devant de la scène, devant une colline rocheuse. Dans le fond de la scène se trouvent le Christ tenant la Bible dans sa main gauche et le Prophète Moïse tenant les tablettes des « Dix commandements » dans sa main droite, ainsi que le prophète Élie à sa gauche (Fig. 161). Le Christ est représenté dans une mandora ovale.

ICONOGRAPHIE

Cette scène biblique est exposée dans les évangiles selon Matthieu (17 : 1-8)

et Marc. Cet événement est décrit dans l'évangile de Marc comme suit :

« Six jours après, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et il les conduisit seuls à l'écart sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux… Elie et Moïse leur apparurent, s'entretenant avec Jésus… »

Les expressions d’étonnement et de peur sont exprimées sur les visages des trois apôtres représentés sur le devant de la scène. La raison de ces expressions est associée au texte suivant de la Bible :

« ... Pierre, prenant la parole, dit à Jésus : Rabbi, il est bon que nous soyons ici ; dressons trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Elie. Car il ne savait que dire, l'effroi les ayant saisis » (Marc 9 : 2-6).


Scène de la crucifixion et les saintes femmes au tombeau

Dans cette scène, le corps du Christ est toujours représenté debout et vêtu d'une longue robe noire sans manches, mais sa tête est légèrement penchée en avant et ses yeux sont fermés. Au niveau de sa tête se trouvent un demi-cercle qui symbolise le paradis ainsi que deux rosaces, une de chaque côté, représentant le soleil et la lune. À côté du Christ, deux voleurs et des piquiers sont représentés. Marie, l'apôtre Jean et l'une des femmes saintes sont représentés près de la montagne rocheuse où le crucifix a été érigé. À côté du crucifix se trouvent un porte-éponge et un récipient contenant du vinaigre. La scène est extrêmement endommagée.

ICONOGRAPHIE
La scène de la crucifixion du Christ diffère parmi les récits évangéliques. Dans l'évangile selon Jean, le Christ portait lui-même sa croix et a été conduit au lieu nommé Golgotha, qui signifie « crâne », et a été crucifié avec deux autres personnes.


« … Pilate fit une inscription, qu'il plaça sur la croix, et qui était ainsi conçue : Jésus de Nazareth, roi des Juifs… Les soldats, après avoir crucifié Jésus, prirent ses vêtements, et ils en firent quatre parts, une part pour chaque soldat… Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala. Jésus, voyant sa mère, et auprès d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta mère… Après cela, Jésus, qui savait que tout était déjà consommé, dit, afin que l'Ecriture fût accomplie : J'ai soif. Il y avait là un vase plein de vinaigre. Les soldats en remplirent une éponge, et, l'ayant fixée à une branche d'hysope, ils l'approchèrent de sa bouche. Quand Jésus eut pris le vinaigre, il dit : Tout est accompli. Et, baissant la tête, il rendit l'esprit. » (Jean 19 : 19- 30)

Matthieu écrit que les deux personnes crucifiées avec le Christ étaient des voleurs (Matthieu 27 : 38-44). Selon Matthieu et Marc, le Christ a dit lorsqu'il mourait : « Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Cömert 1999 : 135)

Scène de la descente aux limbes (Anastasis)

Le Christ, tenant une croix et accompagné de deux anges, est légèrement penché pour tenir la main d'Adam. Ève est en position debout derrière Adam. La scène est très endommagée. Deux rangées de têtes sont à peine visibles au-dessus d'Adam et Ève.

ICONOGRAPHIE
Anastasis est un terme grec qui signifie résurrection. Dans l'art chrétien oriental, il est utilisé pour se référer à la ressuscitation par le Christ de ses prédecesseurs.

Dans la littérature chrétienne, l'anastasis ou l’événement de Jésus descendant dans le royaume des morts pour sauver les prophètes lui précédant et les justes n’est pas directement inscrit dans les évangiles. Le récit exposé dans l'évangile de Nicodème apparaît dans les textes apostoliques de la Bible sou forme d’allusions (Akyürek 1996 : 100). Par exemple, dans la lettre que Saint Paul a écrite aux Éphésiens (4 : 9), il est écrit : « Or que signifie : "Il est monté", sinon qu'il était descendu dans les régions inférieures de la terre ? »

Dans la scène de l’anastasis, deux anges accompagnent la figure du Christ qui est situé au centre. La croix que porte le Christ est considéré comme un symbole de son autorité et sa souveraineté, ainsi que sa victoire sur la mort ou comme une arme qu'il a utilisée pour attaquer Hadès.

Adam et Ève sont des personnages inclus dans la scène dès les périodes précoces.

Le Christ apparaît à Marie-Madeleine

Une longue inscription comportant des noms se trouve sur le côté de cette scène. Cette inscription est la seule présente dans l'église qui est composée de noms et de texte. Dans la première ligne de l'inscription, on peut distinguer les mots « avec foi » et « se souvenir ». À la deuxième ligne, les trois premières lettres d’un nom, « Gag », sont lisibles.

Le Christ, debout à droite de la scène, tend les bras à Marie-Madeleine qui est agenouillée devant lui. Un homme barbu est représenté derrière Madeleine. Cette scène est accompagnée d'une longue inscription.

ICONOGRAPHIE
La première personne à qui le Christ est apparu après sa mort est Marie de Magdala. L'événement est décrit dans l’évangile selon Jean (20 : 13-18) comme suit :

« En disant cela, elle se retourna, et elle vit Jésus debout ; mais elle ne savait pas que c'était Jésus… Jésus lui dit : Marie ! Elle se retourna, et lui dit en hébreu : Rabbouni! c'est-à-dire, Maître! Jésus lui dit : Ne me touche pas ; car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » (Jean 20 : 14-17)

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İl alanının %53,4’ü dağlardan, %32,9’ü platolarda ve %13,7’si ovalar ile kaplıdır. Van Havzada yükseltiler 1.650–2.600 m. arasında değişmektedir. Van Gölü’nün güneyinde Kavuşşahap Dağları, doğusunda Erek Dağı sıradağlar biçiminde devam eder. İran sınırında başlayarak göle doğru eğimle yayılan sıradağlar içersinde Pir Raşit, İsa Bey, Erk, Sudis, Başet, İspiriz, Hirabit ve Kars Dağları’nın yükseltileri yer alır.